L'Évangile est l’espérance de ce monde. Alors que nous lisions les Écritures, nous y voyons les thèmes de la providence de Dieu, sa puissance et son action pour réconcilier l’humanité et le monde créé à lui-même par la personne et par l’œuvre de Jésus-Christ. A la lumière de cette conviction, nous cherchons à être explicitement centrés sur l’évangile dans tout ce que nous prêchons, enseignons et pratiquons.
1) Dieu
Nous croyons en un seul Dieu, existant depuis l’éternité passée en trois personnes également divines : le Père, le Fils et le Saint-Esprit, qui se connaissent, qui s’aiment, qui se glorifient. Ce vrai Dieu vivant est infiniment parfait dans son amour et dans sa justice. Il est le Créateur de toutes choses, visibles et invisibles, et il est donc digne de toute notre reconnaissance et adoration. Immortel et éternel, il connaît tout complètement, du début à la fin ; il règne sur toutes choses et agit souverainement en chacune d'elles, et utilise sa bonne volonté pour racheter un peuple pour lui-même et pour restaurer sa création tombée sous l’emprise du péché. Gen. 1.26, Gen. 3.22, Gen. 11.5-7, Es. 6.8, Ps. 110.1, Es. 63.10, Matt. 28.19, 1 Cor. 12.4-6, 1 Pierre 1.1-2, Jean 1.1, Actes 5.3-4, Deut. 6.4-7, Es. 40.26, Matt. 10.29-30, Col. 1.16-17, Job 37.6-13, Ps. 147.15-18, Marc 4.39-41, Ps. 33.10-11, Amos 3.6, Lam. 3.37-38, Pr. 21.1, Pr. 16.33
2) Révélation
Dans sa grâce, Dieu a fait connaître son existence et sa puissance à travers ce qu’il a créé, et il s’est révélé à l’humanité, également tombée sous l’emprise du péché, par son Fils, Jésus-Christ. Ce Dieu est un Dieu qui parle : par son Esprit, il nous parle sous forme de paroles que nous pouvons comprendre. Nous croyons que Dieu a inspiré les paroles préservées dans les Écritures de la Bible, les 66 livres de l’Ancien et du Nouveau Testaments, qui sont à la fois une trace écrite de son activité dans le monde, et aussi le moyen dont il se sert pour sauver les hommes. Ces Écritures seules constituent la Parole de Dieu : elles sont sans erreurs dans leurs manuscrits originaux, complètes dans leur révélation de sa volonté, et empreintes de son autorité. Ces Écritures sont suffisantes pour tout ce que Dieu demande que nous fassions et croyions, et elles sont l’autorité finale sur chaque sujet dont elles parlent. Nous reconnaissons que notre imperfection et notre état de pécheur rendent impossible la compréhension parfaite de la vérité de Dieu, mais nous croyons qu’avec l’aide de l’Esprit, nous pouvons véritablement connaître la vérité révélée par Dieu. Nous devons croire la Bible dans tout ce qu’elle dit ; obéir à la Bible dans tout ce qu’elle exige ; et faire confiance à Dieu dans tout ce qu’elle promet. Deut. 6.4-7, Ps. 12.6, Ps. 119, Matt. 24.35, Matt. 22.29, 1 Cor. 2.12-16, 2 Tim. 3.16-17, 2 Pierre 1.19-21
3) L’humanité
Nous croyons que Dieu a créé l’humanité, hommes et femmes, à son image. Adam et Ève existaient dans l’ordre que Dieu avait déclaré comme bon ; ils étaient les agents de Dieu pour soigner, gérer et gouverner sur la création, et ils vivaient en communion sainte et engagée avec leur Créateur. Les hommes et les femmes, également créés à l’image de Dieu, ont un accès égal à Dieu par la foi en Christ, et sont appelés à ne pas se contenter d’une existence égocentrique, mais à un engagement à Dieu privé et publique dans la famille, dans l’église et dans la vie civile. Adam et Ève ont été créés pour se complémenter dans une union qui établit la seule norme pour les relations sexuelles entre hommes et femmes ; seul le mariage d’un homme et une femme est légitime devant Dieu, car il sert de symbole de l’union entre Christ et son église. Gen. 1-3, Eph. 5.18-33, 1 Pierre 3.1-7, Eph. 4.25-32, Col. 3.18-4.1, 1 Thess. 4.9-12, 2 Thess. 3.10-12
4) La chute
Nous croyons qu’Adam, créé en l’image de Dieu, a perverti cette image et l’a abandonnée — pour lui-même et pour ses descendants — en tombant dans le péché par la tentation de Satan. Par conséquent, tous les êtres humains sont séparés de Dieu, corrompus dans chaque aspect de leur être (physiquement, mentalement, émotionnellement, spirituellement) et condamnés à la mort finale et irrévocable, sans l’intervention de Dieu lui-même. Cette séparation n’est pas limitée à l’humanité, mais a infecté toute la création, qui est aussi soumise à l’inconsistance. Le besoin suprême des êtres humains est d’être réconciliés avec le Dieu dont la colère envers nous est juste et sainte ; le seul espoir des êtres humains est l’amour non-mérité de ce même Dieu, qui seul peut nous secourir et nous restaurer. Gen. 3, Rom. 5.1-19, Rom. 1.18-3.20, Eph. 2.1-3, 1 Cor. 15.21, 1 Cor. 2.14, Rom. 8.7-8, Rom. 8.20
5) Le plan de Dieu
Nous croyons que depuis l’éternité Dieu a déterminé dans sa grâce de sauver une grande multitude de pécheurs coupables de chaque tribu, langue, peuple et nation. Nous croyons que Dieu justifie et sanctifie ceux qui par sa grâce ont la foi en Jésus, et qu’il les glorifiera un jour — tout cela, à la louange de sa grâce. Dans son amour Dieu ordonne et implore toute personne à se repentir et à croire, car cet appel est le moyen par lequel il opère la foi en ceux qui sont nés de nouveau. Nous pouvons dire avec assurance que tous ceux qui font appel au nom du Seigneur seront sauvés. Rom. 8.28-30, Eph. 1.3-14, Es. 46.9-10, Rom. 9.11-18, Jean 10.25-29, Jean 3.16
6) L’évangile
Nous croyons que l’évangile est la bonne nouvelle de Jésus-Christ—la sagesse même de Dieu. C’est une pure folie pour le monde, mais la puissance de Dieu pour ceux qui sont sauvés. La bonne nouvelle est “christocentrique”, centrée sur la croix et la résurrection : l’évangile n’est pas proclamé si Christ n’est pas proclamé, et le Christ authentique n’est pas proclamé si sa mort et sa résurrection ne sont pas centrales. La bonne nouvelle est biblique (sa mort et sa résurrection sont selon les Écritures), salvatrice (Christ est mort pour nos péchés, afin de nous réconcilier avec Dieu), historique (si les événements dont elle parle ne se sont pas réellement passés, notre foi est vaine, nous restons dans notre péché, et nous sommes pitoyables), apostolique (le message a été donné aux apôtres et par eux, qui étaient témoins de ces événements), et intensément personnelle (sont sauvés ceux qui reçoivent, croient et retiennent fermement cette bonne nouvelle). 1 Cor. 15.1-4, 1 Cor. 2.1-5, Rom. 1.15-17, Eph. 2.3-6, Marc 1.14-15
7) L’œuvre de Christ
Nous croyons que le Fils, la deuxième personne de la Trinité, est devenu humain : la Parole est devenue chair, pleinement Dieu et pleinement homme, une personne avec deux natures. L’homme Jésus, le Messie promis d’Israël, a été conçu par l’agence miraculeuse du Saint-Esprit, et est né de Marie alors qu’elle était vierge. Il a parfaitement obéi à son Père, a vécu une vie sans péché, a fait des signes miraculeux, a été crucifié sous Ponce Pilate, a été ressuscité le troisième jour, et est monté au ciel. Comme Roi, il est assis à la droite du Père, exerce dans le ciel et sur la terre toute la souveraineté de Dieu, et il est notre Grand Prêtre et notre Avocat. Nous croyons que par son incarnation, sa vie, sa mort, sa résurrection et son ascension, Jésus-Christ a agit comme notre représentant et substitut. Il l’a fait afin qu’en lui, nous devenions justice de Dieu : sur la croix il a annulé notre péché, apaisé la colère de Dieu envers nous, et a réconcilié à Dieu tous ceux qui croient en lui. Par la résurrection de Jésus-Christ, le Père a démontré qu’il a accepté le sacrifice ; Jésus a brisé la puissance de la mort, a eu la victoire sur Satan, et a pourvu la vie éternelle à tout son peuple. Par son ascension, il a été exalté comme Seigneur et nous prépare un lieu où nous serons avec lui. Nous croyons que le salut ne se trouve nulle part ailleurs qu’en lui ; il n’y a aucun autre nom par lequel nous pouvons être sauvés. Puisque Dieu a choisi les petites choses de ce monde, les choses haïes, les “choses qui ne sont pas”, pour annuler les “choses qui sont” (1 Corinthiens 1.18), aucun être humain ne peut se vanter devant lui. Jésus-Christ est devenu pour nous la sagesse de Dieu—notre justice, notre sainteté, notre rédemption. Es. 53, Rom. 3.21-26, Jean 1.1-18, Phil. 2.5-11, 1 Pierre 2.24, 1 Pierre 3.18, Jean 1.29, Eph. 1.3-14, 2 Cor. 5.21, Phil. 3.8-9, Col. 2.13-14, Ap. 5
8) La justification des pécheurs
Nous croyons que le Christ, par son obéissance et sa mort, a annulé la dette de tous ceux qui sont justifiés. Par son sacrifice, il a subi notre punition à notre place, et a totalement et pleinement satisfait les demandes de justice de Dieu à notre place. Par la foi seule l’obéissance parfaite de Christ a été “créditée” à tous ceux qui mettent leur confiance en Jésus seul pour être acceptés de Dieu. En ce que le Père a donné le Christ pour nous, le Père a accepté son obéissance et sa punition à la place des nôtres, et ce, librement et non grâce à quoi que ce soit venant de notre part. Cette justification se fait uniquement par grâce, afin que la justice parfaite et la grâce de Dieu soient glorifiées dans la justification des pécheurs. Nous croyons qu’un zèle pour l’obéissance à Dieu personnelle et publique découle de cette justification. Rom. 4.3-8, Rom. 3.26, Gal. 2.16-17, Tite 3.5-7, Phil. 3.8-9, 2 Cor. 5.21, Rom. 5.1, Ps. 51
9) La puissance du Saint-Esprit
Nous croyons que ce salut, proclamé dans toute l’Ecriture et obtenu par Jésus-Christ, nous est appliqué par le Saint-Esprit. Envoyé par le Père et le Fils, le Saint-Esprit glorifie le Seigneur Jésus-Christ, et est présent avec les croyants et en eux. Il convainc le monde de péché, de justice et de jugement. Par son œuvre mystérieuse il régénère des pécheurs spirituellement morts ; il les “réveille” à la repentance et à la foi, les baptise en union avec Jésus-Christ, afin que nous soyons justifiés devant Dieu par la grâce seule, à travers la foi seule, en Jésus-Christ seul. Par l’œuvre de l’Esprit, les croyants sont renouvelés, sanctifiés, et adoptés dans la famille de Dieu ; ils participent à sa nature divine. Le Saint-Esprit lui-même est le gage de notre héritage promis, et aujourd’hui il habite, instruit, guide, équipe, réveille et donne puissance aux croyants pour la vie et le service du Christ, distribuant ses dons de manière souveraine pour l’édification de l’église. Gal. 3.5, Gal. 5.16-18, Eph. 5.18-21, Eph. 1.11-14, 1 Cor. 12-14, Jean 16.12-15, Rom. 12, Nom. 11.29
10) Le royaume de Dieu
Nous croyons que ceux qui sont sauvés par la grâce de Dieu, au moyen de la foi, à travers l’union avec le Christ et la régénération du Saint-Esprit, entrent dans le royaume de Dieu et se réjouissent dans les bénédictions de la nouvelle alliance : le pardon des péchés, la transformation intérieure qui éveille un désir de glorifier et d’obéir à Dieu, et le futur d’une gloire qui n’est pas encore révélée. Les bonnes œuvres sont une évidence indispensable de cette grâce qui sauve. Puisque les croyants sont appelés à vivre comme le “sel de la terre” dans un monde en ruine, lumière dans un monde qui est ténébreux, ils ne devraient pas se retirer ou s’isoler du monde, ni devenir semblables à lui. Nous devrions plutôt faire du bien pour la ville, car la gloire et l’honneur des nations seront offerts en hommage au Dieu vivant. Puisque nous reconnaissons que c’est lui le Créateur de ce monde, et puisque nous sommes citoyens de son royaume, nous devrions aimer les autres comme nous-mêmes et faire du bien à tous, surtout à ceux qui appartiennent à la famille de Dieu. Le royaume de Dieu, déjà présent mais pas encore pleinement réalisé, est le travail souverain de Dieu dans ce monde et va vers la rédemption future de toute la création. Le royaume de Dieu est une puissance invasive qui pille le royaume ténébreux de Satan, qui régénère et qui rénove, par la repentance et la foi dans les vies de ceux qui ont été secourus de ce royaume-là. Le royaume de Dieu établit donc une nouvelle communauté de vies humaines, réunie devant Dieu. Es. 58.6-14, Marc 1.15, Matt. 18, Luc 17.20-22, Rom. 14.17, 1 Cor. 4.19-21, Ap. 12.10
11) Le nouveau peuple de Dieu
Nous croyons que le nouveau peuple de la nouvelle alliance de Dieu est déjà assis avec Christ dans le ciel ; son arrivée à la nouvelle Jérusalem est assurée. Cette église universelle est manifestée dans les églises locales dont Christ est la seule Tête ; par conséquence, chaque “église locale” est en fait l’église, la maison de Dieu, l’assemblée du Dieu vivant. L’église est le corps de Christ, gravé dans ses mains, et Christ s’est engagé envers elle pour toujours. L’église se distingue par son message évangélique, sa grande mission, ses ordonnances sacrées (baptême et Cène) et surtout par son amour pour Dieu et par l’amour que ses membres ont les uns pour les autres. L’évangile que nous chérissons a une dimension communautaire et une dimension personnelle, et nous ne pouvons ignorer l’une au détriment de l’autre. Jésus-Christ est notre paix : il a apporté la paix avec Dieu, mais aussi la paix entre les peuples en guerre. Son but était de créer en lui-même une nouvelle humanité et ainsi faire la paix, et dans un seul corps réconcilier juif et non-juif à Dieu par la croix, où il a mis à mort l’hostilité qu’ils portaient l’un pour l’autre. L’église sert de signe du nouveau monde futur de Dieu lorsque ses membres vivent au service les uns des autres et au service de leurs voisins. L’église est l’habitation communautaire de l’Esprit et le témoin perpétuel de Dieu dans le monde. Es. 56.1-8, Es. 54.1-3, Gal. 3-4, 1 tim. 3.15, Eph. 2.11-22, Eph. 4.1-16, 2 Cor. 6.16, 1 Pierre 2.4-12, 1 Jean 3.11-24
12) Le baptême et la Cène
Nous croyons que le baptême et la Sainte-Cène (le repas du Seigneur) ont été mis en place par Jésus-Christ lui-même. Le baptême est lié à l’entrée dans la communauté de la nouvelle alliance ; la Cène est liée au renouvellement continuel de l’alliance. Ensemble ils sont la promesse de Dieu envers nous, un moyen de grâce qu’il a ordonné, nos vœux publiques de soumission au Christ, et l’anticipation de son retour et du renouvellement de toutes choses. Nous baptisons les chrétiens suite à une profession de foi en Christ. Matt. 28.18-20, 1 Pierre 3.21-22, Col. 2.11-15, Marc 14.22-25, Luc 22.14-23, 1 Cor. 11.23-27
13) Le renouvellement de toutes choses
Nous croyons au retour personnel et glorieux du Seigneur Jésus-Christ dans son corps et avec ses anges, après quoi il exercera son rôle comme Juge et son royaume sera consommé. Nous croyons à la résurrection des justes et des injustes—les injustes pour le jugement et la punition éternelle et consciente dans l’enfer (comme Christ lui-même l’a enseigné), et les justes pour la bénédiction éternelle dans la présence de celui qui est assis sur le trône et de l’Agneau, dans les nouveaux cieux et la nouvelle terre. Ce jour-là, l’église sera présentée devant Dieu sans tâche, purifiée par l’obéissance, la souffrance et la victoire de Jésus. Tout le péché de l’église sera purgé et ses effets seront abolis. Dieu sera tout en tout et son peuple sera satisfait par sa sainteté parfaite, et tout sera à la louange de sa grâce glorieuse. Es. 65.17-25, Es. 66.18-24, Ap. 21, Rom. 8.18-25, Matt. 10.28, 2 Pierre 2.4-22, Héb. 10.26-31
Nos convictions théologiques distinctives
Alors que les doctrines exprimées dans la Confession de foi sont reconnues comme étant universelles dans l’Eglise, nous sommes passionnés pour proclamer certaines convictions secondaires. Ces convictions ne seront pas partagées par tous les chrétiens, mais nous les trouvons importantes selon notre compréhension de l’Ecriture. Il n’est pas obligé d’être en accord avec chacune de ces convictions pour être membre, mais il faut savoir que nous prêcherons, enseignerons et conseillerons selon ces convictions.
Ces distinctifs représentent cinq domaines de doctrine et de pratique :
La souveraineté divine de Dieu
La dépendance du Saint-Esprit pour la vie et pour le ministère
Les rôles complémentaires des hommes et des femmes
Le baptême des croyants par immersion
La relation entre la gloire de Dieu et la joie de l’homme
Nos distinctifs théologiques
Alors que les doctrines exprimées dans la Confession de foi sont reconnues comme étant universelles dans l’Eglise, nous sommes sommes convaincus de l'importance de certaines convictions secondaires. Ces convictions ne seront pas partagées par tous les chrétiens, mais nous les trouvons importantes selon notre compréhension de l’Ecriture. Il n’est pas nécessaire d’être en accord avec chacune de ces convictions pour être membre, mais sachez que nous prêcherons, enseignerons et conseillerons selon ces convictions.
Ces distinctifs représentent cinq domaines de doctrine et de pratique :
1) La souveraineté absolue de Dieu
Nous croyons que Dieu est absolument souverain sur toutes choses, y compris le salut des hommes et des femmes, les événements de ce monde, la souffrance et le péché. Sa souveraineté n'annule pas la responsabilité de l'homme sur ses propres actes — l'Écriture affirme à la fois la souveraineté de Dieu et la responsabilité humaine, alors nous acceptons la vérité des deux affirmations sans pour autant comprendre comment elles fonctionnent l'une avec l'autre. Esaïe 46.10 ; Jean 5.40, 6.37, 6.65 ; Matthieu 11.27 ; Ephésiens 1.3-14 ; Romains 2.19-20, 8.28-30, chapitre 9, 11.36 ; 1 Pierre 1.1-2.
2) La dépendance du Saint-Esprit pour la vie et pour le ministère
Nous croyons que le Saint-Esprit donne des dons aux chrétiens pour l'édification de l'église. Ces dons existent pour l'édification de l'église et doivent se pratiquer dans tout ordre et en soumission aux chrétiens et aux Écritures. Nous affirmons que tous les chrétiens sont baptisés du Saint-Esprit lors de leur conversion. Nous rejetons catégoriquement toute prétention à un grade de foi plus élevé que d'autres — c'est l'Esprit qui donne des dons comme il veut et quand il veut, pour l'édification de l'église. Actes 1.8 ; Ephésiens 4.8-11-13 ; 1 Corinthiens chapitres 12 et 14, 12.13.
3) Les rôles complémentaires des hommes et des femmes
Nous croyons que l'homme et la femme ont été créés avec une valeur et une dignité identiques devant Dieu, mais que Dieu leur a donné des rôles différents dans le contexte du mariage et de l'église. Dieu a ordonné que l'église établisse des hommes qualifiés en tant qu'anciens pour diriger spirituellement la communauté des croyants, alors que dans tous les autres ministères de l'église, nous avons une grande liberté — hommes et femmes sont appelés à servir l'église selon les dons qui leur sont donnés. Dans le contexte du mariage, l'homme et la femme sont appelés à présenter au monde une image de l'évangile : Dieu donne à l'époux la responsabilité d'être "la tête" de sa famille, aimant sa femme comme Christ a aimé l'église, se sacrifiant pour elle et pourvoyant à ses besoins et à son progrès dans la foi. Dieu donne à l'épouse la responsabilité de se soumettre à son mari en l'aidant à accomplir sa responsabilité devant Dieu de manière réfléchie, intelligente et respectueuse. La soumission de la femme à son mari ne signifie pas l'obéissance en tous points (puisque son vrai Maître n'est pas son mari, mais Jésus-Christ), ni le silence face à l'opinion de son mari, mais plutôt le respect de la charge que porte son mari et une attitude de sacrifice et d'assistance sans laquelle son mari ne pourra pleinement accomplir cette charge. Tout homme qui a une attitude autoritaire ou abusive envers sa femme échoue gravement dans sa responsabilité devant Dieu, puisque ce n'est pas ainsi que Jésus-Christ a accompli sa responsabilité d'aimer et de se sacrifier pour l'église. Ces différences de rôles sont basées non pas sur des circonstances culturelles ou temporelles spécifiques, mais sur la responsabilité que Dieu a donné à l'homme et à la femme lors de leur création initiale. Ephésiens 5.22-33, cf. Genèse 2.24 ; 1 Timothée 3.1-7 ; Tite 1.5-16 ; 1 Pierre 3.1-7 ; Romains 16.1-2.
4) Le baptême des croyants par immersion
Nous affirmons que tout croyant est appelé à se faire baptiser pour donner un témoignage public de leur allégeance à Jésus-Christ ; c'est un signe d'entrée dans la communauté des croyants. Nous croyons que le baptême chrétien devrait se faire par immersion, et ne doit être accordé qu'à ceux qui ont fait une confession volontaire de foi en Christ. Le baptême est un acte symbolique qui reflète l'image de la mort et de la résurrection du Christ. Marc 1.5-10 ; Jean 3.23 ; Actes 8.12, 36-39, 10.47-48, 16.14-15, 32-33 ; Romains 6.3-4 ; Colossiens 2.11-12.
5) La relation entre la gloire de Dieu et la joie de l'homme
Nous affirmons que le but ultime de toute la vie chrétienne est la gloire de Dieu, et que la gloire de Dieu se voit dans le chrétien le plus pleinement lorsqu'il trouve en Dieu sa plus grande joie. Les chrétiens sont donc appelés et ordonnés à poursuivre et à trouver leur joie en Dieu, pour Sa gloire et comme un témoignage vivant et réel de sa bonté et de sa beauté. Matthieu 13.44 ; Luc 2.10 ; Jean 15.11 ; Romains 14.17, 15.13 ; Galates 5.22 ; 2 Corinthiens 1.24 ; Psaumes 43.4, 16.11, 37.4, 33.1, 32.11 ; Esaïe 43.6-7 ; 1 Corinthiens 10.31.